Le revival du mulet est en cours. De Miley Cyrus à Joe Exotic, le mulet n’aura jamais été aussi cool que durant cette période de confinement où nos cheveux sont laissés à l’abandon. Cet art du cheveu a trouvé son festival : en Australie, le Mulletfest récompense chaque année les plus belles coupes mulet en compétition.
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Pour l’édition 2020, le photographe Craig Gibson a réalisé des portraits des plus léchés et intimistes, lors de cet événement qui se tient dans la petite ville de Kurri Kurri. Ses clichés aux tons chauds ont été regroupés dans une série intitulée Kentucky Waterfalls.
© Craig Gibson
“J’ai été fasciné par leur apparence physique. Et je voulais les photographier d’une manière différente de ce que j’avais vu jusqu’ici. […] Je voulais les photographier normalement, comme je l’aurais fait pour n’importe qui. On les stigmatise à cause de leurs cheveux. Et je ne leur ai pas demandé d’agir de telle ou telle sorte, de représenter un certain stéréotype, dont des photographes opportunistes ont usé”, a confié le photographe britannique à Dazed.
Comme un rite de passage de génération en génération, les coupes mulet représentées dans sa série photo montrent toutes les nuances possibles et rendent ses lettres de noblesse à un style souvent moqué et méprisé.
© Craig Gibson
© Craig Gibson
© Craig Gibson
© Craig Gibson
© Craig Gibson
© Craig Gibson
© Craig Gibson
© Craig Gibson
© Craig Gibson