On le sait, les influenceur·se·s vivent en totalité ou en partie de partenariats avec des marques. Sauf que parfois, ils ou elles se retrouvent associé·e·s à des produits sans même en avoir été averti·e·s. Lucy Kyselica en a fait l’expérience : cette youtubeuse spécialisée dans les tutos coiffure a un jour découvert son visage étalé en vitrine d’un salon de coiffure localisé aux États-Unis… Peu après, elle se rend compte que son image a encore été utilisée, cette fois-ci pour faire la promotion d’une frange à clip sur Amazon. Dans les deux cas, les sociétés s’étaient bien gardées de demander l’autorisation de la jeune femme, qui a été prévenue par ses fans, raconte le site américain Wired.
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Comme cette youtubeuse hollandaise, nombre d’influenceur·se·s s’étant taillé une certaine renommée sur les réseaux sociaux ont déjà vu leur droit à l’image bafoué pour devenir l’égérie d’une marque ou d’un produit. Les entreprises peu regardantes voient dans la récupération de leur image le moyen de réaliser leur promo sans rien avoir à faire, si ce n’est une simple capture d’écran. Les influenceur·se·s pâtissent de cette association non consentie de leur image à une marque – qui fait souvent dans le bas de gamme.
Si la pratique est illégale, il est difficile de se protéger de ce genre d’abus. Comme pour tout ce qui est partagé sur la Toile, garder le contrôle de ses contenus relève quasiment de la mission impossible. Et encore faut-il être au courant des règles relatives à l’utilisation de son image. Mais même si tel est le cas, les entreprises répondent souvent aux abonnés absents lorsque les visages qu’ils ont volés tentent de les contacter. Alors, reste le plan B : exposer publiquement les faits et tourner le bad buzz à son avantage. C’est la stratégie choisie par Lucy Kyselica, dont la vidéo “J’ai commandé ma propre frange sur Amazon” s’est rapidement hissée parmi ses posts les plus vus.