À quoi ressembleraient des chefs-d’œuvre peints à l’ère de la distanciation sociale ?

Pour appeler les gens à respecter la distanciation sociale nécessaire à la lutte contre la propagation de l’épidémie due au coronavirus, l’équipe d’Hyperallergic a réimaginé différents tableaux classiques version confinement.

Les deux créatifs Hrag Vartanian et Valentina di Liscia ont sorti leur tablette graphique afin d’imposer l’éloignement indispensable à cette période au joyeux pique-nique de Kerry James Marshall, aux Deux Fridas de Frida Kahlo, au Cri d’Edvard Munch et au bruyant personnage de Munch. Les deux graphistes ont réussi le défi de s’adapter au style de chacun des tableaux sélectionnés, qu’il soit impressionniste ou expressionniste.

Dans ces œuvres réactualisées à l’ère du confinement, l’homme au chapeau de la toile d’Edgar Degas disparaît, laissant seule la jeune femme au regard triste, attablée devant son verre d’absinthe. Chez la peintre italienne Artemisia Gentileschi, Judith se retrouve les bras quasi-ballants : Holopherne, qu’elle décapitait avec l’aide de sa servante, s’est volatilisé.

Si même les chefs-d’œuvre de l’art pictural, du XVe au XXe siècle, s’y mettent, c’est qu’il est temps de respecter le confinement et la distanciation sociale avec zèle.

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