Le patron avait annoncé en juillet que sa femme, Priscilla, était enceinte. Sa décision est un signal fort pour davantage d’égalité professionnelle femmes-hommes.
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Il entend montrer l’exemple pour faire bouger les lignes en matière d’égalité professionnelle. Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé vendredi 20 novembre, dans un message publié sur son profil FB, qu’il prendrait deux mois de congé parental après la naissance de sa fille. Une petite révolution pour un chef d’entreprise exerçant des fonctions à un si haut niveau.
Priscilla et moi nous préparons à accueillir l’arrivée de notre fille. Nous avons déjà mis de côté des jouets et nos livres pour enfants préférés.
Nous nous sommes également interrogés sur comment faire une pause pendant les premiers mois de sa vie. C’est une décision très personnelle, et j’ai décidé de prendre deux mois de congé parental après la naissance de notre fille.
Le patron de Facebook, qui s’est marié avec Priscilla Chan en 2012 et a annoncé qu’ils attendaient un enfant en juillet dernier, ne précise pas la date de l’accouchement – et donc de sa mise au repos. Il rappelle en revanche que son entreprise propose à ses employés américains jusqu’à quatre mois de congé parental, pour les femmes comme pour les hommes. Les parents bénéficient également d’une prime de 4 000 $ (environ 3 750 €) à l’arrivée de leur enfant.
“C’est un geste important”, selon la presse américaine
La presse américaine s’est largement fait l’écho d’une telle annonce. “C’est un geste important, car les dirigeants de grandes entreprises donnent le ton à l’ensemble de leurs salariés (et en un sens, au reste du pays) concernant les thématiques liées à l’égalité professionnelle et à la famille”, souligne Wired.
“Pendant des années, le congé parental des grands patrons a fait l’objet de commentaires à géométrie variable, estime USA Today. Des dirigeantes comme Marissa Meyer (Yahoo) ou Susan Wojcicki (YouTube) ont dû justifier leurs décisions liées à la naissance de leur enfant, alors que leurs homologues masculins n’ont jamais eu à répondre à ce genre de questions.”
De son côté, Forbes s’interroge plus prosaïquement sur la gestion de l’entreprise pendant son absence. Difficile d’imaginer que Mark Zuckerberg coupe totalement les ponts avec son équipe, mais “comment les décisions seront-elles prises ? On ignore encore si Sheryl Sandberg [la directrice des opérations de Facebook] prendra davantage de responsabilités en son absence.”