Le candidat républicain n’aurait vraiment pas dû utiliser “Seven Nation Army” pour sa campagne sans demander l’autorisation du duo.
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Depuis le début de sa campagne pour la présidence américaine, Donald Trump a la fâcheuse habitude d’utiliser des tubes sans la permission des artistes. Il y a d’abord eu Adele, dont les chansons Rolling in the Deep et Skyfall avaient été diffusées lors des meetings du candidat républicain. En février dernier, la chanteuse avait immédiatement réagi en interdisant l’utilisation de sa musique à des fins politiques.
Neil Young, R.E.M., Elton John ou encore les Rolling Stones, pour ne citer qu’eux, lui ont emboîté le pas. C’est maintenant au tour des White Stripes. Si la plupart des artistes se sont contentés de publier des communiqués de presse, Jack et Meg White ne se sont pas arrêtés là.
“En ce qui concerne l’utilisation de ‘Seven Nation Army’ dans la vidéo de campagne de Donald Trump, les White Stripes affirment sans équivoque qu’ils n’ont rien n’a voir avec cette vidéo… Ils sont dégoûtés par cette association, et par l’utilisation illégale de leur chanson.”
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Après s’être déclarés “dégoûtés” par “l’utilisation illégale” de “Seven Nation Army” via le compte Twitter de Third Man Records en début de semaine, les White Stripes ont ensuite dévoilé un T-shirt “Icky Trump” (Trump le répugnant), en référence à “Icky Thump”, chanson éponyme de leur album sorti en 2007.
Au dos du T-shirt, on retrouve des paroles de la chanson s’attaquant aux idées suprémacistes et xénophobes, chères au candidat républicain.
“White Americans? What? Nothing better to do?/Why don’t you kick yourself out? You’re an immigrant too./ Who’s using who? What should we do?/ Well you can’t be a pimp and a prostitute too.”
Traduction : “Les Américains blancs ? Quoi ? Vous n’avez rien d’autre à faire ?/Pourquoi ne pas vous expulser vous-mêmes ? Vous êtes aussi des immigrés./Qui se sert de qui ? Que devrait-on faire ?/Vous ne pouvez pas être à la fois le proxénète et la prostituée.”
Cette idée brillante a plu au public puisque le site de Third Man Records, le label de Jack White, fait déjà état de retards de livraison “en raison du nombre grandissant de commandes”. Il y est précisé : “Ne vous découragez pas en cas de rupture de stock, nous poursuivrons la production, alors n’hésitez pas à revenir.”
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet