Du filtre et du rythme
Si les ralentis sont monnaie courante dans toutes vidéos de sport, un jeu aussi cinématographique entre les vitesses d’images l’est beaucoup moins. Ainsi, l’introduction très lente et ses plans serrés (riders et produits) contrastent avec l’accélération des séquences de surf où les tubes s’enchaînent. De la même façon, le filtre désaturé et légèrement Super 8 vient évidemment nous rappeler l’esthétique générale des films Wes Anderson.
Et comme ce bon vieux Wes, les réalisateurs Russel Brownley et Mark Tessi se sont visiblement pris la tête sur chacun des plans où le surf pur n’est plus le seul sujet. Le résultat ? Des symétries parfaites et des contrastes de couleurs qui traversent une invraisemblable richesse. C’est beau, c’est chaud et ça nous rappelle cette vidéo, publiée il y a quelques semaines sur Konbini.
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Du surf, comme au Théâtre
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