Dans le cadre de sa dernière campagne, Kenzo a commandé une vidéo drôle et satirique sur les choses exagérées que l’on écrit sur Internet.
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Et si nos commentaires Instagram étaient vraiment pris au sérieux ? C’est ce que le court métrage de Kenzo, pour sa dernière campagne, essaie d’illustrer avec humour et ironie.
Le vidéo met en scène Laura Harrier, actrice et mannequin américaine, qui jouera le rôle de la meilleure amie de Mary Jane Watson dans Spider-Man : Homecoming, attendu en 2017.
Dans le court métrage baptisé The Realest Real (traduisez : “Le Réel le plus vrai”), Laura Harrier campe le personnage d’Abby, active utilisatrice d’Instagram et des réseaux sociaux en général. Dans la première scène, elle patiente dans une salle d’attente, avant qu’une hôtesse d’accueil ne vienne la chercher. En se dirigeant vers un étrange bureau, elle remarque que des personnes la suivent. “Ces sont tes followers”, lui affirme-t-on.
Par la suite, Abby doit assumer un commentaire qu’elle a laissé sur un post Instagram. Elle se voit, donc, attribuer une nouvelle maman, Natasha Lyonne, tout simplement parce qu’elle a écrit, sous l’une des photos de l’actrice d’Orange Is the New Black, “Mom” (“maman” en français).
“Je suis dead !” Ben non justement
Réalisée par Carrie Brownstein, artiste américaine aux multiples talents, cette vidéo ironise sur la force des mots que l’on utilise sur Internet ou dans nos conversations numériques. Difficile d’énumérer tous les commentaires qui expriment des sentiments disproportionnés en comparaison à nos réactions réelles. D’ailleurs, qui n’a jamais envoyé un “mdr” à un ami sans esquisser le moindre sourire ?
Parmi les expressions employées à outrance, il y a bien sûr, le “mdr” (“mort de rire”, pour ceux qui vivent dans une grotte), le “je suis mort”, ou sa variante anglaise “dead”, pour afficher son hilarité. On peut également citer les “je t’aime”, “épouse-moi”, “tu es l’homme/la femme de ma vie” sous des photos et vidéos de gens célèbres. Et bien sûr, il est impossible de passer à côté du classique “va crever”, ou son cousin plus direct “meurs”, généralement accompagné d’un nom d’oiseau.