Vidéo : Kevin Razy recruté par le gouvernement pour combattre les complotistes

Vidéo : Kevin Razy recruté par le gouvernement pour combattre les complotistes

L’humoriste Kevin Razy publie une vidéo pour le compte du gouvernement, contre les théories du complot. Drôle et engagé, comme d’hab’.

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“Hé, c’est chaud t’as vu l’article, là, sur les attentats ?” Trois mois après la tragédie du 13 novembre, des sites Internet complotistes relaient des articles plus farfelus les uns que les autres : illuminatis, reptiliens, services secrets, martiens… Les “vrais” auteurs ne seraient jamais ceux qu’ils sont.

Pour alerter sur ces discours fallatieux, le gouvernement a recruté Kevin Razy, qui avait publié sur Facebook une vidéo remarquée après les attentats (et une autre tout aussi populaire sur Nadine Morano, mais sans lien avec le sujet). Dans cette vidéo, l’humoriste reprend sa mise en scène schizophrène, élaborant un dialogue entre un internaute crédule et son pote anticomplotiste.

Petite Discussion Entre Razy #OnTeManipuleEt si ceux qui dénoncent la manipulation étaient eux-mêmes en train de nous manipuler ?Pour en savoir plus : www.ontemanipule.fr

Posted by Kevin Razy on Thursday, February 4, 2016

“Je ne te dis pas qu’il ne faut pas se poser de questions, je te dis juste qu’il faut prendre du recul pour voir quand ça tient pas la route. Ces mecs qui sont dans la conspiration regardent les choses avec un angle où tout paraît bizarre, sauf ce qu’ils te disent.”

Un “détecteur de théorie du complot”

Au bas de cette vidéo, sur le site On te manipule, le gouvernement publie aussi un petit flowchart contre la manipulation. Dans un communiqué, le Service d’information du gouvernement, à l’origine de la campagne, précise :

“En instillant l’idée que des sociétés secrètes manipulent l’opinion pour conserver ou prendre le pouvoir, et en désignant à la vindicte publique des populations ou des individus comme responsables de ces manipulations, les théories du complot favorisent la perte de confiance envers les institutions, les médias, la science, et au bout du compte, la démocratie.”