Alors que les députés tentent de débattre sur la loi de moralisation, Carole Bureau-Bonnard s’avère complètement incapable d’organiser les discussions. Un florilège compilé par l’hebdo Marianne :
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Difficile de ne pas trouver la séquence absolument jouissive. En ce moment, nos députés étudient le projet de loi de moralisation de la vie publique. Et vu l’importance du texte, on est en droit de penser que le débat à l’hémicycle sera de haute tenue. Que nenni. Suspensions de séances à gogo, non-respect du règlement de l’Assemblée, étonnante cacophonie : la vice-présidente de l’Assemblée Carole Bureau-Bonnard, membre du groupe La République en marche, est complètement à la ramasse. Et ça grogne.
“Ici, on n’est pas dans une phase d’apprentissage !”, dégaine le député de droite Philippe Gosselin, avant de se lancer dans un cours particulier sur le règlement. “Ça devient pénible ! Vous menez ces débats d’une façon incompréhensible”, enfonce de son côté le communiste André Chassaigne.
Il faut dire que la présidente de séance a du mal. Les députés LREM n’ont pas entendu qu’il fallait voter pour un amendement ? Pas grave, la présidente relance un nouveau vote. Un amendement principal doit être étudié ? Elle choisit de commencer par faire voter tous les points de détails. Bref, c’est le bazar. À tel point que les demandes de suspension de séance s’enchaînent, et que personne ne semble n’y rien comprendre.
Il n’y a que le député LREM Sacha Houlié pour “féliciter” Mme Bureau-Bonnard et estimer qu’elle gère les débats “correctement”. Mais la grogne générale dit le contraire. Face à cet échec, le président de l’Assemblée François De Rugy a été forcé de reprendre la main. Chapeau.