“Je ne suis sûre de rien”
En janvier 2016, elle quittait le gouvernement, excédée par les positions autoritaires de Manuel Valls sur la question de la déchéance de nationalité. “Cela pose un problème de fond sur un principe fondamental qui est le droit du sol, auquel je suis profondément attachée”. Car Christiane Taubira ne fait pas dans la demi-mesure lorsqu’il s’agit d’affirmer ses convictions. Droite dans ses bottes, comme dirait Alain Juppé, sorti à la primaire de la droite. Beaucoup la considéraient d’ailleurs comme la dernière “caution de gauche“ du gouvernement de François Hollande.
Depuis sa démission, l’ancienne députée de Guyane a les mains libres, une liberté dont elle a par exemple profité en publiant Murmures à la jeunesse, un petit livre dans lequel elle expliquait les raisons profondes de sa démission. “Je ne suis sûre de rien, sauf de ne jamais trouver la paix si je m’avisais de bâillonner ma conscience“, peut-on ainsi y lire. Une franchise dont on aurait bien besoin.
Ce week-end, elle était présente au “carrefour des gauches” à Bondy, aux côtés de Martine Aubry et Anne Hidalgo, une réunion dont le but était d’imaginer les conditions d’un rassemblement de la gauche française. Derrière Christiane ?
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