Il faut croire qu’après toutes ces années, le légendaire mulet a toujours le vent en coupe.
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Andre Agassi, Paul McCartney, Bono, David Bowie, Tina Turner, George Clooney, Chuck Norris, Yolandi Visser (la chanteuse de Die Antwoord) et même Rihanna… Tous ont succombé – plus ou moins tard, plus ou moins consciemment, plus ou moins longtemps, et avec plus ou moins de panache – à l’appel visiblement irrésistible de la coupe culte des eighties.
Si les géométries du mulet ont pu varier dans le temps, la base de cette coupe, elle, est restée la même : il faut couper court devant et laisser long derrière. C’est une recette intemporelle, puisqu’au pays des tendances cycliques, les has been d’hier sont les in d’aujourd’hui. La preuve : à Kurri Kurri en Australie, le samedi 24 février, se déroulait le “Mulletfest”, premier festival dédié à cette coupe légendaire.
Pendant une journée entière, l’Australie a célébré l’audace capillaire à coups de récompenses loufoques pour des catégories pas moins farfelues : Meilleur mulet masculin de l’année (le vainqueur, Shane Hanrahan, n’a pas coupé le sien depuis 1986), Meilleur mulet féminin, Meilleur mulet junior, Meilleur mulet sur cheveux rouges et Mulet le plus sordide. Rien que ça.
Fort de sa première édition, le “Mulletfest” sera reconduit l’année prochaine. Le bon goût ne connaît décidément pas d’âge d’or. Nous vous laissons admirer les audacieux ci-dessous :
Laurie Manuele – l’homme photographié indifférent au temps qui passe – arbore fièrement son mulet depuis 1972.