Sur PC, dans les poches, en mode “mignon”, en VR, à la pêche…
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Ah, Final Fantasy XV… le dernier-né de l’immortelle franchise de jeux de rôle japonais a beaucoup fait parler de lui en fin d’année dernière, et pas vraiment dans le bon sens. Après dix ans de développement, de remaniements, de changements de producteur et de visions des uns pas respectées par le savoir-faire d’autres, le produit fini est… discutable. Dans cette dernière aventure, le prince Noctis s’en va en road trip avec ses trois amis vers un mariage arrangé avec sa douce Lunafreya. Problème : le temps de faire 20 kilomètres, l’ensemble du royaume est mis à sac et le roi Regis est assassiné, déclenchant une intrigue molle et un peu neuneu qu’on ne détaillera pas.
FFXV est un bon gros gâchis : c’est un jeu dont on perçoit toute la grandeur et les ambitions, mais qui est beaucoup trop miné par une manière de faire particulièrement pénible, des quêtes annexes risibles (souvenez-vous du sauvetage des flageolets) et surtout un scénario très discutable, dont le fameux chapitre 13, devenu un archétype du “ce qu’il ne faudrait pas faire” (les meubles ont depuis été sauvés par une DLC).
De la pêche, parce que pourquoi pas
Cependant, ce n’est pas le taux de controverse d’un jeu qui l’empêchera d’être exploité jusqu’à l’os, surtout avec une série si connue et prolifique. C’est à l’occasion de la Gamescom de Cologne que, dans un premier temps, la version PC du jeu a été annoncée, pour début 2018. Polémique immédiate (et justifiée) sur Internet. La configuration annoncée pour faire tourner le jeu est dantesque et demande une machine de guerre que peu auront (en supposant que ce soit la configuration minimale demandée pour le faire tourner en ultra). Mais c’est surtout son poids qui a été retenu : 170 gigas. Un chiffre un peu hallucinant – surtout pour les possesseurs d’un mauvais ADSL, comme votre serviteur – qui, littéralement, demanderait un mois de téléchargement sans rien faire d’autre pour obtenir le titre numériquement. En revanche, la version PC contiendra tous les contenus additionnels et autorisera la bidouille et les mods.
Le lendemain, une foultitude d’annonces sur le jeu se sont succédé, notamment en ce qui concerne les supports. Ça a commencé par la nouvelle de la sortie cet automne de Final Fantasy XV Pocket Edition, pour iOS et Android, qui vous permettra de refaire l’aventure en mode mobile… mais avec un twist : cette fois, les personnages et l’univers passent de “réalistes” à “chibi” ultra-déformés et mignons, avec un maniement repensé pour le tactile. Le modèle économique sera lui aussi très “mobile” : dix chapitres à acheter, le premier étant gratuit. Toutes les séquences emblématiques du jeu original seront là pour environ trois euros la séquence, en espérant que le style mignon et l’ambiance crépusculaire du jeu ne crée pas un gros accident de ton.
À Konbini, on aime beaucoup les jeux de pêche. Quelle ne fut notre surprise à l’annonce de Monster of the Deep : Final Fantasy XV, qui reprend un mini-jeu de l’aventure de base ! Déjà présenté à l’E3, le jeu de pêche en VR (dont le trailer se fait humblement défoncer par des dislikes sur YouTube) a maintenant une date de sortie : il sortira mondialement le 21 novembre prochain, pour environ une trentaine d’euros. Au programme, de l’aventure… contre les goujons du coin. Histoire d’en rajouter une couche, vous pourrez y acheter une tonne de DLC, dont des vêtements exclusifs. Maintenant, on attend secrètement le jeu de rythme et de danse.