Et ce n’est même pas grâce à Red Dead Redemption 2.
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(© Rockstar Games)
Les profits gargantuesques ne sont pas réservés à la finance, à la haute technologie ou aux groupes pétroliers : le jeu vidéo se taille aussi une (très) belle part dans le secteur économique. La preuve en est avec la société Take Two Interactive Software.
Si ce nom ne vous est pas familier, sachez que c’est pourtant la société mère du studio de Rockstar Games (rendu célébrissime par les séries Grand Theft Auto et Red Dead Redemption), mais aussi du non moins connu studio 2K (qui édite les franchises Civilization, BioShock, Borderlands ou WWE et NBA 2K).
Alors quand un tel gardien de poules aux œufs d’or publie ses résultats trimestriels, on pourrait se dire que le succès fulgurant de Red Dead Redemption 2 a dû propulser ses recettes dans la stratosphère. Eh bien, détrompez-vous, puisque le trimestre en question s’est arrêté au 30 septembre, soit avant la sortie de RDR2. La hausse de 11 % des revenus nets sur un seul trimestre (pour un total de 492,7 millions de dollars, rien que ça) a donc d’autres origines.
Encore GTA V ?
On croirait à une blague qui ne finit jamais, mais non, Grand Theft Auto V continue d’être l’un des plus grands contributeurs (son mode online particulièrement) aux recettes de Take-Two. Le jeu sorti il y a cinq ans a d’ailleurs officiellement dépassé les 100 millions de copies vendues, ce qui le met dans le classement des titres les plus vendus juste derrière le premier : Minecraft.
Le récent jeu de basket NBA 2k19, est aussi un très beau succès et ne saurait être oublié. Il est d’ailleurs le plus gros contributeur aux revenus nets de la boîte pour ce trimestre. Et pour cause : il a fait le plus gros lancement de la série et même le meilleur démarrage pour un jeu de sport aux États-Unis (FIFA ne connaissant pas un si grand succès outre-Atlantique).
Pour le dernier trimestre, Take-Two a de quoi être optimiste, surtout vu le carton de Red Dead 2. En outre, le mode online de ce dernier sortira bientôt, ce qui n’est pas anodin lorsqu’on sait que cette année plus de la moitié (52 %) des revenus nets de la société viennent des dépenses régulières (microtransactions) dans les jeux en ligne.