Le mardi 26 juillet, le Solar Impulse 2 a achevé son tour du monde. Une première historique pour un appareil qui vole grâce à l’énergie solaire.
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Près d’un an et demi après son départ, le Solar Impulse 2 (SI2) vient de boucler son tour du monde révolutionnaire, sans utiliser une seule goutte de carburant. Mardi 26 juillet, l’avion a atterri à 4 heures et cinq minutes, heure locale, à l’aéroport d’Al-Batten, près d’Abou Dhabi (la capitale des Émirats arabes unis), d’où il était parti le 9 mars 2015.
Piloté par les Suisses Bertrand Piccard et André Borschberg, le Solar Impulse 2 a au total parcouru 43 041 kilomètres, pendant vingt-trois jours de vol effectifs, et ce en 17 étapes.
Comme le précise Le Monde, l’engin était parti d’Abou Dhabi, avant de se poser à Mascate (Oman), Ahmedabad et Varanasi (Inde), Mandalay (Birmanie), Chongqing et Nankin (Chine), puis Nagoya (Japon) et Hawaï (États-Unis) – où il avait dû faire une escale imprévue de plusieurs mois, en raison d’un problème technique.
L’appareil s’était ensuite envolé pour l’Amérique du Nord, où il s’est arrêté à San Francisco, Phoenix, Tulsa, Dayton, Lehigh Valley et New York. Puis il a traversé l’Atlantique sans escale pour se poser le 23 juin à Séville, dans le sud de l’Espagne, d’où il a rallié le 13 juillet Le Caire, avant de revenir à Abou Dhabi, sa destination finale.
“L’avenir est propre”
En plus d’être une première historique, ce tour du monde est un véritable exploit. D’abord technique, car le Solar Impulse 2 (qui pèse une tonne et demie et est aussi large qu’un Boeing 747), a volé à une vitesse moyenne d’environ 80 kilomètres par heure, propulsé par des batteries alimentées par l’énergie solaire captée par les 17 000 cellules photovoltaïques situées sur ses ailes, comme l’explique Le Monde.
Mais c’est aussi et surtout un exploit humain, car Bertrand Piccard et André Borschberg ont dû piloter l’engin à tour de rôle dans un cockpit de 3,8 mètres carrés, sans air conditionné ni chauffage, mais équipé de bouteilles d’oxygène pour permettre aux pilotes de respirer, ainsi que d’un coin toilettes.
Les deux hommes sont ainsi arrivés très émus sur le tarmac d’Al-Batten, où ils ont été accueillis par une importante foule de journalistes. “L’avenir est propre“, a lancé Bertrand Piccard, avant de se féliciter : “Je ne peux pas croire que j’ai atterri, treize ans après avoir rêvé de voler autour du monde sans carburant.”
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Traduction : “C’est une première dans l’histoire de l’énergie. Solar Impulse n’est que le début. Le futur est propre.”