D’après un sondage, 74 % des Français interrogés et 63 % de sympathisants de gauche envisagent une disparition du PS du paysage politique.
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Le sondage, paru jeudi 30 novembre dernier, ne fait pas office de bonne nouvelle pour les élus PS et leurs soutiens. Selon l’étude réalisée par l’institut Odoxa Dentsu consulting pour France Info et Le Figaro, 74 % des Français interrogés et 63 % de sympathisants de gauche pensent que le Parti socialiste (PS) va prochainement disparaître. 23 % des sondés estiment que cette disparition sera “définitive”, tandis qu’un sur deux pense qu’elle ne sera que “temporaire”.
L’image du parti s’est fortement détériorée depuis l’élection de François Hollande à la tête de l’État en 2012. Ainsi, “sur les six qualités testées dans [l’]enquête aucune ne recueille une majorité de jugements favorables”, rapporte les sondeurs.
“52 % des Français estiment que le PS ‘n’incarne pas bien les idées de la gauche’, 58 % qu’il ‘n’a pas de convictions profondes’, 65 % qu’il ‘n’est pas proche des gens’, 78 % qu’il ‘ne s’est pas adapté aux évolutions du monde’ et 79 % qu’il ‘n’est pas rassembleur'”, est-il également indiqué.
Pire encore, 53 % des personnes interrogées considèrent que le parti n’est pas “utile à la vie politique française”…
Toujours selon le sondage, aucun des candidats déclaré ou potentiel à la tête du PS ne semble faire l’unanimité auprès des sondés. “[…] Ni [Stéphane] Le Foll, ni Najat Vallaud-Belkacem ne sont les leaders rêvés des Français, et surtout des sympathisants de gauche, et même de ceux du PS”, indique l’institut de sondage. Benoît Hamon, qui a quitté le PS pour créer son propre mouvement, “resterait le meilleur, ou le moins mauvais, pour [34 %] de[s] sympathisants de gauche.”
Le mouvement du 1er juillet de Benoît Hamon suscite en revanche “18 % de soutien/sympathie contre 17 % de rejet et 65 % d’indifférence”. C’est pas gagné.