On avait appris que le réalisateur du premier Doctor Strange quittait le projet de suite sans raison invoquée, si ce n’est des différends artistiques. Une décision qui inquiétait les fans à propos de l’ambition de la boîte aux grandes oreilles sur ce long-métrage.
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Lors de la D23 où Disney annonçait la tronche de la phase 4, on nous présentait Doctor Strange in the Multiverse of Madness comme quelque chose un peu plus ambiance horreur, et le départ de Derrickson, connu pour Sinister entre autres, semblait indiquer que finalement, on ne tomberait peut-être pas dans de l’horreur pure. Forcément, ça déçoit.
Puis, sans que personne ne s’y attende, Variety nous informe ce 6 février qu’un certain Sam Raimi serait en discussion pour reprendre le flambeau. Une négociation qui devra se faire rapidement, car la production est censée démarrer en mai, pour une sortie en salles attendue le 5 mai 2021.
Sam Raimi, le cinéaste parfait pour le projet ?
Voir le grand cinéaste de l’horreur, à qui l’on doit notamment la trilogie Evil Dead, arriver ici semble indiquer que nous avions peut-être tort de nous inquiéter.
À noter que Raimi a aussi signé Darkman et la trilogie Spider-Man avec Tobey Maguire, donc non seulement il s’y connaît bien dans le genre des super-héros (le deuxième Spidey étant considéré par certains comme l’un des meilleurs films de super jamais réalisé), mais il sait aussi faire des films sans gore ni jumpscares affreux.
On ne sait pas ce que donnerait ce Doctor Strange à la sauce Raimi — on peut rêver d’un mélange entre les blockbusters héroïques et les films d’horreur glauques qu’il sait si bien faire. Quoi qu’il en soit, le recrutement de ce cinéaste serait une excellente nouvelle ; et un très beau coup de la part de Disney.
En effet, après des années à avoir cherché à mettre en avant des nouveaux talents (les frères Russo, James Gunn, Ryan Coogler, Taika Waititi), le studio semble vouloir et peut se permettre de partir tranquillement à la recherche de grands metteurs en scène avec déjà une renommée et un style visuel propre. De là à dire qu’il s’agit du premier d’une longue liste à venir, il n’y a qu’un pas.
Ça aurait de la gueule en tout cas.