“Plus le temps passe, plus on s’affaiblit, plus on manque d’espoir. C’est inhumain.”
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Près de 1 500 migrants vivent dans des abris de fortune le long des rives du canal Saint-Denis, au nord de Paris. Relégués derrière le boulevard périphérique, la plupart ont atterri ici après la fermeture du centre humanitaire de la Chapelle, fin mars.
Pour combler le vide, la préfecture d’Île-de-France a créé cinq Centres d’accueil et d’examen des situations administratives (CAES), pour un total de 750 places. La mairie de Paris dénonce un dispositif insuffisant au regard de l’extension progressive du campement ces dernières semaines. Une situation qui contraint ces exilés à survivre dans des conditions de vie misérables.