L’équation est simple : une mère illustratrice s’est rendue compte qu’avec sa petite fille de 4 ans, elles formaient un duo artistique surprenant. Explications.
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Une mère illustratrice et sa fille de 4 ans ont été amenées à collaborer par le plus grand des hasards. L’illustratrice en question s’appelle Mica Angela Hendricks. Elle est américaine, a travaillé pendant quatre ans dans l’armée et, lorsqu’il s’agit de parler influences artistiques, évoque le peintre Eric White, l’illustrateur Mark Ryden (auteur notamment de la pochette du dernier album de Tyler, The Creator) et le dessinateur BD Robert Crumb.
Un jour, elle décide s’acheter un tout nouveau carnet. Noir dehors, beige à l’intérieur. Comme elle le précise sur son blog, bien qu’elle aime les enfants, “lorsqu’il s’agit de mes projets personnels, je n’aime pas partager”. Partager, ici, aurait été d’accepter que sa fille unique Myla lui pique son terrain de travail et se mette à remplir son cahier de gribouillages infantiles et sans intérêt.
A peine a-t-elle eu le temps de dessiner son “premier visage” que sa fille s’est jetée dessus.
Dès lors que Mica Angela Hendricks reprend alors son carnet, après l’avoir laissé dans les mains de Myla, il y a là une surprise :
J’ai aimé ce qu’elle a dessiné. J’avais croqué le visage d’une femme, qu’elle avait détourné en femme-dinosaure. C’était beau, c’était insouciant, et bien que je n’aime pas partager, j’ai aimé sa création. En tournant les pages de mon carnet à croquis, j’ai découvert un autre visage que j’avais griffonné. Elle y avait dessiné un corps […].
Et de conclure :
C’était une combinaison parfaite de mon style et du sien.
Du visage triste d’une femme, on entrevoit une sirène. L’aboutissement de cette collaboration est une série de dessins à la limite du glauque. Comme si l’innocence de l’enfance s’était appropriée le sérieux des adultes.
Les oeuvres sont finalisées à la peinture acrylique par l’illustratrice. Comme le retient Le Huffington Post, qui a notamment réalisé un article autour de cette rencontre artistique inattendue, Mica Angela Hendricks y voit surtout une belle manière d’aider sa fille :
En partageant mon travail et en permettant à ma fille d’être à égalité dans nos collaborations, je l’ai aidé à avoir plus confiance en elle, ce qui est plus précieux que n’importe lequel de mes dessins.
L’inverse est vrai également. D’ailleurs, les dessins sont désormais en vente.
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