Arrêter de tirer la chasse, c’est bien. Ne pas avoir d’enfants, c’est encore mieux.
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Nous serons 10 milliards d’êtres humains à peupler la Terre en 2050 selon l’ONU. Des changements démographiques qui impliquent des défis considérables en termes de développement durable. Pour vous la faire courte : plus nous sommes nombreux et plus notre empreinte carbone s’accroît. Logique.
Alors, pour contribuer à réduire effacement et durablement notre empreinte de CO2, la solution serait de faire moins d’enfants, et même carrément d’éviter d’en faire tout court. C’est en tous cas ce que préconise une étude suédoise de l’université de Lund, publiée dans la revue Environmental Research Letters et qui se base sur 39 études scientifiques ainsi que sur des rapports gouvernementaux.
Les principaux émetteurs de CO2 : la viande, les transports et la procréation
“Nous avons conclu qu’il y a quatre actions qui peuvent réduire de façon importante l’empreinte carbone individuelle : un régime alimentaire végétarien, éviter de voyager par avion, ne pas avoir de voiture et faire moins d’enfants”, résume Seth Wynes de l’université Lund en Suède.
Par comparaison, utiliser des ampoules électriques basse consommation et encourager le recyclage, sont respectivement huit et quatre fois moins efficaces que d’adopter un régime végétarien, d’après les conclusions des chercheurs. Et pour une réduction de la natalité d’un enfant en moins par ménage, ils avancent même une réduction au moins égale à 60 fois celle du végétarisme. Ce qui en ferait de loin la mesure la plus efficace pour combattre le réchauffement. Autre exemple éloquent :
“Une famille américaine qui choisit d’avoir moins d’enfants contribue au même niveau de réduction des émissions de CO2 que 684 adolescents qui décident de recycler systématiquement leurs déchets pendant le restant de leur vie.”