Dans la rubrique, ça pourrait ressembler à une blague mais ça n’en est pas une…
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L’ONU a donné le feu vert par élection à l’Arabie saoudite, pays plutôt pas tendre avec les citoyennes, de siéger à la commission internationale des droits des femmes. L’Arabie saoudite participera à cette commission de 2018 à 2022, aux côtés entre autres de l’Irak et de l’Algérie.
Rappelons que l’objet de cette Commission est de travailler à “promouvoir l’égalité hommes-femmes”. Pourtant, dans cette monarchie du Golfe, il est interdit aux femmes de conduire, et chaque femme dépend d’un tuteur légal (masculin, bien sûr).
Cette décision a exaspéré celles qui se battent pour les droits des femmes en Arabie saoudite et à l’étranger. L’association UN Watch, qui surveille étroitement l’action des Nations unies a condamné la participation à cette commission du “régime le plus misogyne du monde”. Pour Hillel Neuer, président de l’association, demander à l’Arabie saoudite de veiller aux droits des femmes “revient à demander à un pyromane d’éteindre un incendie”.
“Chaque Saoudienne dépend d’un tuteur masculin qui prend toutes les décisions importantes en son nom, de sa naissance à sa mort. Les femmes n’ont pas le droit de conduire en Arabie saoudite.”
Le mois dernier, le Royaume a lancé un conseil des femmes. Mais il y avait un hic : il ne comprenait aucune femme. La première photo du Conseil Qassim pour les femmes montrait 13 hommes sur scène. Selon les organisateurs, des femmes ont participé à l’évènement, mais dans une pièce séparée.
En 2013, le pays avait déjà organisé une conférence portant sur les droits des femmes. Mais on avait rapidement remarqué qu’aucune femme n’avait participé à l’évènement.
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