Faire fusionner le Polaroid et le smartphone, c’est le défi qu’ont relevé six ingénieurs. Leur projet, intitulé Prynt, permet d’imprimer en 30 secondes des photos prises sur le vif mais aussi tous les clichés disponibles sur notre appareil.
Un smartphone Polaroid. Une fois exposée, l’idée paraît évidente mais encore fallait-il y penser et ensuite la conceptualiser. C’est ce qu’ont fait six ingénieurs français répartis de part et d’autre de l’Atlantique. Pour mettre en place leur projet, intitulé Prynt, ils sont partis du constat que des années après sa création, le Polaroid séduisait toujours autant.
Le résultat : Prynt se présente comme une coque, bien que plus massive, dans laquelle il suffit d’insérer son smartphone. Le polytechnicien Clément Perrot, l’un des concepteurs, explique à l’ADN en quoi Prynt est différent des autres projets du même type qui existent déjà :
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Actuellement, il y a deux types de produits en compétition. D’un côté, il y a les évolutions des anciens appareils Polaroid qui se sont un peu « digitalisés », mais ça reste un outil à part entière en plus du smartphone. Pas forcément très pratique. Le deuxième type d’outil qui s’est développé s’assimile plutôt à des imprimantes miniatures. L’utilisation est plus facile, mais l’expérience n’est pas au rendez-vous. Il faut pairer l’outil avec le smartphone, brancher des câbles… On est loin de la photo imprimée en un clic.
Samsung Galaxy s4 et s5, iPhone 5, 5c, 5s et 6… Tous ces portables sont pour l’instant compatibles avec ce nouveau gadget. Les créateurs souhaitent cependant élargir Prynt à une gamme plus large de smartphones. Il est possible d’imprimer toutes les photos qui sont présentes sur notre téléphone, aussi bien celles prises sur le vif que celles qu’on va chercher sur la Toile. Elles sortent au bout de 30 secondes. Pas besoin de wi-fi ou autre technologie, Prynt fonctionne avec une application dont la deuxième version est en cours de développement.
L’équipe a déjà récolté plus de 247 000 dollars
Pour avoir de la visibilité, les concepteurs de Prynt ont lancé une campagne de précommandes sur Kickstarter.
Nous avons aussi besoin de fonds : aujourd’hui un programme de financement passe par du crowdfunding ou par une levée de fonds auprès d’investisseurs. On a décidé de faire les deux pour avancer le plus rapidement possible.
Lancé le 27 janvier, le projet a l’air en très bonne voie : Prynt a déjà récolté plus de 247 000 dollars en vingt-quatre heures, quasiment cinq fois plus que les 50 000 dollars espérés. Les premiers donateurs devraient recevoir leur coque dès août prochain, les autres en octobre.
