Ces trajets sur des destinations très précises ont même un nom : “les Blabla-autocars”.
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Le malheur des uns provoque toujours quelques éclaircies ailleurs. Depuis le début du mouvement de grève à la SNCF, les compteurs de BlaBlaCar s’affolent. Selon Le Monde, par rapport à un mardi normal, le nombre d’offres avait été multiplié par trois mardi 3 avril. Quant à la demande, elle aurait été multipliée par six. Équation hautement insoluble.
Qu’à cela ne tienne. L’entreprise expérimentera dès demain les “Blabla-autocars” (franchement, “Blablabus” eût été plus mignon) qui effectueront le trajet Paris-Lille dans les deux sens avant de se lancer, la semaine prochaine, dans du Paris-Rennes et du Paris-Rouen. Désolé pour les sudistes.
Les cars, fournis et opérés par des entreprises prestataires, circuleront les jours de grève, les vendredis et les dimanches. Selon BFM Business, les tarifs seront comparables à ceux des trajets traditionnels en automobile.
Il s’agit en théorie d’une opération éphémère. Mais le cofondateur et directeur général de BlaBlaCar, Nicolas Brusson, pondère un chouïa auprès du Monde : selon le bilan qui sera tiré à la fin de cette campagne exceptionnelle, il n’est pas inenvisageable que les “Blabla-autocars” s’inscrivent dans la durée. Blablayoupi !