Au Japon les rizières sont le lieu d’une expérimentation artistique : le Tambo Art (ou Tanbo Art). On raconte et on explique.
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En 1993, les habitants du petit village de Inakadate à l’Est du Japon cherchaient un moyen de redorer le blason de leur cher bourg mais aussi une attraction pour engager son attractivité touristique. Las de chercher, ils se sont finalement rendus compte que la “spécificité” la plus manifeste du lieu était la constante culture du riz pratiquée par là-bas.
De là est venu l’idée d’une expression artistique massive, liée à cet héritage. De là est venu le Tambo Art.
Le principe est simple : un modèle, différents types de riz pour différentes couleurs, la plantation de ces différentes espèces pour tenter de rendre le dessin choisi le plus saisissant. Et si les activistes de ce type d’expression se cantonnaient initialement à des dessins issus du patrimoine culturel nippon, c’est assez rapidement que le portrait de Napoléon de David s’est vu offrir son équivalent “rizière”, tout comme la Joconde ou plus récemment des personnages plus pop.
L’idée a fait des émules, des villages alentours se prenant au jeu, et le Tambo Art de gagner en notoriété malgré son caractère éphémère.
Pour la petite histoire, réitérant l’essai chaque année, c’est près de 200.000 personnes que les habitants ont réussi à attirer en 2006. Plus encore le Tambo Art passe le pacifique (et l’Atlantique d’ailleurs) pour arriver sur les bords de la Méditerrannée, à Arles, pour une manifestation organisée à l’occasion de Marseille Provence 2013.
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