Le projet controversé de la piétonisation des berges de Paris pourrait bien voir le jour. Michel Cadot, le préfet de police de la capitale, s’est déclaré favorable à une période d’essai de 6 mois.
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L’été touche à sa fin mais les berges de la rive droite de Paris ne sont pas près de revoir des voitures. Après un avis défavorable de la commission d’enquête publique pour la piétonisation de la voie express Georges-Pompidou, le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a annoncé au Parisien être prêt à une période d’essai de 6 mois.
Un soutien qui ravit la maire de la capitale, Anne Hidalgo, qui aimerait mener à bien ce projet de lutte contre la pollution. L’élue socialiste avait annoncé dimanche qu’elle présenterait un bilan d’étape dans un an.
Pour le moment, l’essai n’est même pas encore confirmé. “Il n’aura une réelle existence qu’à compter de son approbation par le prochain Conseil de Paris, prévu fin septembre“, a affirmé le préfet de police au Parisien.
En attendant le 26 septembre, Michel Cadot pose déjà ses conditions :
- La possible réversibilité du projet en cas de difficulté majeure de circulation durant une période de 4 à 6 mois ;
- la suspension des autres projets de voirie pouvant impacter la circulation aux abords des berges (aménagement des zones 30, des places…) ;
- le maintien d’un accès permanent pour les services d’intervention et de secours ;
- un suivi rigoureux des impacts de pollution et de circulation.
Anne Hidalgo a déclaré être “favorable à ces prescriptions“. Le préfet quant à lui sera “très attentif, sur cette période, à ce que les engagements pris soient effectivement mis en œuvre et nous permettent d’avoir une vision très précise de l’impact de cette mesure sur la vie quotidienne des Parisiens et de leur sécurité.“