Avec une baisse de pollution conséquente dans certains quartiers, la journée sans voiture de Paris pourrait désormais être reconduite chaque mois.
Le 27 septembre dernier, la première “journée sans voiture” organisée par la municipalité de Paris a conduit à une baisse des niveaux de pollution significative. Selon Airparif, association de surveillance de la qualité de l’air à Paris, les niveaux de dioxyde d’azote de la ville ont baissé de 40% dans certains quartiers de Paris ce dimanche 27 Septembre. Sur les Champs-Elysées, la pollution baissait d’un tiers pendant que le long de la Seine, elle diminuait de 40%. Ailleurs, place de l’Opéra par exemple, on relevait des niveaux inférieurs de 20% à la normale.
Si l’air était plus sain, l’espace sonore était également plus paisible : Bruitparif, “observatoire du bruit en Île-de-France”, a relevé des niveaux de bruit divisés par deux dans le centre-ville ; des résultats bien visibles, alors même que seul un tiers (30%) de la ville de Paris était effectivement coupé de circulation.
Ces constats encourageants sur la diminution parallèle du bruit et l’amélioration du niveau de l’air a conduit le bureau du maire à envisager maintenant davantage de jours sans véhicules dans la capitale, rapportait The Guardian samedi. Pour Anne Hidalgo, qui a basé une partie de sa campagne sur l’amélioration du niveau de l’air dans Paris, il s’agit d’un succès à réitérer : la journée sans voiture se répétera sans doute.
La Journée sans Voiture sera reconduite en 2016 et nous la souhaitons dans l'ensemble de Paris #ConseildeParis pic.twitter.com/IiOhlG7Cp5
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 29 Septembre 2015
Nous pourrions envisager des Journées sans voiture plus fréquentes. Une périodicité mensuelle pourrait ainsi être imaginée. #ConseildeParis
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 29 Septembre 2015
Ces annonces interviennent peu avant le lancement de la COP21, la réunion climat internationale, qui doit déboucher sur un accord contraignant afin d’endiguer le réchauffement climatique à 2°C. Pourtant, comme le quotidien britannique l’explique, Paris est loin de montrer l’exemple en matière de qualité de l’air. En mars 2015, la municipalité avait eu recours à la circulation alternée en raison de pics de pollution préoccupants.
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