Après une reconnaissance critique, cannoise et au box-office, Parasite s’exporte aux États-Unis. Le dernier bijou de Bong Joon-ho, Palme d’or du 72e festival de Cannes, va lui aussi être victime de la mode du remake.
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Après Intouchables ou The Guilty, Parasite va passer dans le moule d’Hollywood, a annoncé IndieWire. Pour le moment, la société sud-coréenne CJ Entertainment ne serait qu’au début des négociations, ce qui ne nous permet pas encore de connaître le nom des comédiens qui reprendront le flambeau.
Bong Joon-ho a imaginé l’histoire d’une lutte des classes, dans laquelle deux familles s’opposent et que tout oppose. La première, riche, fait face à la seconde, très pauvre. Le fils de cette dernière parvient à rentrer dans la maison des bourges, pour donner des cours d’arithmétiques à l’aînée. Peu à peu, il va faire rentrer sa sœur et ses parents, pour occuper divers postes. Le huis clos cynique et politique va tourner au drame à cause de la cupidité de certains et la naïveté des autres.
Après ses excursions américaines avec Snowpiercer et Okja, le réalisateur revenait pourtant aux sources dans son nouveau long-métrage, sorti le 5 juin en France. On imagine qu’il n’est pas contre l’idée d’un remake US.
Le film n’est pas encore sorti aux États-Unis mais cartonne à travers le monde. En France, le film a attiré énormément de spectateurs et a déjà récolté 8 millions de dollars au box-office. Un chiffre dérisoire, comparé à la Corée du Sud, qui peut déjà compter 71 millions de dollars. Hollywood, des dollars plein les yeux, semble avoir trouvé sa nouvelle poule aux œufs d’or.