Pas marteau le Toctoc
Désireux de garder l’anonymat – et même si ses copains de classe l’ont démasqué -, le jeune artiste semble très imprégné par sa famille dans l’exercice de son art. « Toctoc, c’était un surnom que ma famille et mes proches me donnaient quand j’étais petit ». Et d’ajouter : « J’ai appris à dessiner et à peindre, grâce à mon grand père “Papouche” qui m’a appris et donner l’envie de dessiner et de créer. »
Débarqué à Paris, c’est pendant ses heures de cours qu’il a l’inspiration buissonnière et s’invente un monde fait de ses Duduss :
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C’était en cours d’Histoire de l’art. J’ai commencé à dessiner un prêtre avec une mâchoire inférieure plutôt énorme. J’aimais bien cette mâchoire donc j’ai refait un personnage dans le même style, puis 2, puis 3… Jusqu’à ce que le modèle Duduss soit là, comme par magie.
Keith Haring, en tête de proue
« Depuis toujours je suis un grand fan de Keith Haring, la simplicité et la force de ses dessins m’ont toujours fasciné. » Toctoc le fait remarquer très justement, mais le papa de l’art urbain dans la continuité de la mouvance pop art fait toujours autant d’émules. Preuve en est avec la rétrospective parisienne au musée d’art moderne qui a fait couler beaucoup d’encre. « Je pense qu’il y a une continuité. Depuis Keith Haring et les autres pionniers, on ne cesse de s’inspirer plus ou moins d’eux, même si le travail de chacun est bien différent » poursuit-il, au moment d’évoquer le street art.