Succédant aux iconiques Cesar Romero, Jack Nicholson et Heath Ledger, ou encore au décevant Jared Leto, Joaquin Phoenix semble avoir mis tout le monde d’accord en enfilant le costume du Joker. Après avoir perdu 23 kilos pour le rôle, l’acteur revient pour Todd Phillips sur les origines du grand rival de Batman.
À voir aussi sur Konbini
Présenté samedi 31 août à la Mostra de Venise pour la première fois, le nouveau film du réalisateur des Very Bad Trip a reçu une standing-ovation de huit minutes, comme le rapporte Variety. Décrit comme “sombre”, “violent” et “perturbant”, le long-métrage a été certifié R-Rated (soit interdit aux moins de 17 ans aux États-Unis).
Le cinéaste a choisi une approche originale pour raconter l’histoire du grand méchant de DC Comics – et visiblement, c’est réussi. L’histoire se déroule en 1981 et s’intéresse à Arthur Fleck, un comédien qui tente de percer. Ses multiples échecs et les humiliations qu’il subit lui font renoncer à son humanité : il finit par hanter les ruelles de Gotham City et se métamorphose en criminel.
Selon les premières critiques des journalistes présents à la Mostra de Venise, le film est une merveille et Joaquin Phoenix est sidérant. Pour Le Figaro, l’acteur est “superbe et torturé” et “compose un mémorable Joker”. Pour Première, “il faut être un génie insensé du jeu pour interpréter comme lui toutes les nuances de la folie”, et Phoenix “réinvente le mythe” du Joker.
Du côté des médias américains, Indiewire n’hésite pas à écrire que le Joker est “le film de super-héros le plus audacieux et excitant depuis The Dark Knight”, tandis que le Hollywood Reporter considère que la prestation de Joaquin Phoenix est la meilleure de sa carrière.
Il semblerait bien que le personnage principal vole la vedette à Robert De Niro, qui incarne un présentateur télé et à Zazie Beetz (Deadpool 2), qui joue sa dulcinée. Il faudra patienter jusqu’au 4 octobre pour en avoir le cœur net.
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...