Unis par l’Happy Hour
Nous proposons modestement que la salle des négociations soit déclarée zone sans état d’ébriété. […] Gardons le champagne pour célébrer la fin réussie de la session et donner un peu de crédit à la réputation de la cinquième commission en cours
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Ca balance à l’O.N.U.
L’ambassadeur évoque tout de même des états d’ébriété pouvant mettre en péril la réputation des Nations Unies, ce n’est pas rien. Tout comme il n’est pas chose aisée de dénoncer les excès alcoolisés de ses collègues, on aurait pu s’attendre à ce que des membres de l’ONU démentent ou relativisent les propos de Torsella. Sauf qu’il n’en est rien puisque depuis, les déclarations de la plupart des membres abondent dans son sens, nous laissant même imaginer les situations les plus absurdes.
Entre un diplomate qui boit jusqu’au vomissement en public à un autre, tellement éméché qu’il ne parvient plus à prendre ses notes, ça balance à l’ONU.
Une vieille et sainte tradition à l’ONU veut qu’un peu d’alcool fluidifie les négociations. Mais nous ne parlons pas aujourd’hui d’un diplomate sirotant un verre au bar rapporte un des témoins.
Un autre d’ajouter:
Une fois, le rapporteur était tellement alcoolisé qu’il a dû être remplacé
Blague ? Que nenni et il ne s’agit là que d’exemples embryonnaires. Si donc la proposition de Joseph Torsella est acceptée, les boissons alcoolisées ne seront autorisées que dans “les zones d’alcool” à savoir les bars et les zones réservées à l’extérieur des salles de réunion. Si cela ne garantit pas la sobriété absolue des membres de l’ONU c’est, au regard des témoignages abracadabrantesques, une mesure d’autant plus raisonnable qu’elle semble pourtant évidente.
Non parce que si nous devions résumer cette histoire en une phrase :
Cette proposition vise tout simplement à noter dans le règlement que la paix internationale ne peut se maintenir que si ses acteurs ne sont pas bourrés. En réalité, c’est bien de cela qu’il s’agit ?
Source : The Atlantic Wire