On n’est pas sûrs de valider la première croisière végane

On n’est pas sûrs de valider la première croisière végane

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© Cruise and Maritime

En cause, l’impact écologique désastreux de ce genre de paquebots qui fonctionnent grâce à des carburants très polluants.

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Pour conquérir le cœur des végans, la société de tourisme maritime britannique Cruise and Maritime a eu la brillante idée de leur proposer une croisière dédiée. La première croisière 100 % végane au monde a donc été organisée en partenariat avec Vegan Travel au cœur de la nature norvégienne. Évidemment, les menus à bord sont 100 % végétaliens.

Au programme : atelier de fabrication de dentifrice et de fromage végans, conférences sur ce mode de vie et d’alimentation, activités bien-être incluant des cours de yoga et de Pilates.

Les décors de la croisière plongeront les participants dans la beauté et la profondeur des fjords, longeant la magnifique côte norvégienne, ses forêts verdoyantes et ses cascades naturelles, et naviguant sur les eaux pures de la mer de Norvège.

Croisière végane mais polluante

Même si l’initiative de proposer une alternative touristique adaptée aux végans est réjouissante, quel dommage qu’il s’agisse là d’une croisière de masse. Un seul paquebot de tourisme de ce type peut émettre autant de particules fines et de soufre qu’un million de voitures. Une enquête menée par les journalistes de l’émission britannique Dispatches démontre que le volume de particules fines sur le pont du bateau constitue le double de celui du quartier de Piccadilly Circus, à Londres. “On pourrait relever de tels volumes dans les villes les plus polluées du monde comme Shanghai ou New Delhi”, s’alarme le docteur Matthew Loxham dans le reportage. Cet “air marin” dont sont censés profiter les vacanciers à bord s’avère être en réalité loin d’être pur. La pollution générée par le paquebot a un impact direct et désastreux sur l’environnement qui ne peut être ignoré des participants.

Le paquebot Columbus quittera Londres le 25 septembre prochain avec à son bord quelque 1 400 végans pour vivre une expérience respectueuse des animaux, mais désastreuse pour leur santé et l’environnement qu’ils partent découvrir.