Le FBI sur les dents
C’est en fait Robert Kempner, procureur au procès de Nuremberg, qui détenait le fameux document. Comme prévu. Après sa mort en 1993, de nombreuses batailles de succession ont fini par aboutir au don de certains de ses documents au Mémorial de l’Holocauste. Mais le journal avait déjà été expurgé de milliers de pages, prétexte suffisant au FBI pour ouvrir l’enquête. C’est chez l’ancienne secrétaire de Robert Kempner, près de Buffalo, que le journal a tout récemment été retrouvé.
Selon une déclaration du Mémorial de l’Holocauste à Washington, “Ce document est d’une importance capitale dans l’étude de l’époque nazie et de l’Holocauste. Une rapide analyse indique que le journal met en lumière plusieurs éléments clés de la politique du Troisième Reich. Il représente une source d’informations importante pour les historiens, et pourrait d’ailleurs confirmer mais surtout contredire certains documents déjà connus”.
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Conclusions attendues
Si on n’en sait très peu pour le moment, le musée excite déjà la curiosité quant à la nature des écrits du philosophe nazi même s’il précise que sa première analyse reste une ébauche. On y apprend cependant les tensions qui régnaient au sein du haut état-major allemand, sur le voyage controversé de Rudolf Hess en Grande-Bretagne en 1941 et sur le pillage des oeuvres d’art des Juifs d’Europe orchestré par les nazis dès leur avènement.
De son côté, Reuters fait part d’un nouvel angle sous lequel aborder les relations entretenues entre Rosenberg et Hitler, mais aussi avec Hermann Goering et Heinrich Himmler. On attend de plus amples conclusions des nouvelles études sur le journal tant recherché.
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