Cette riposte du mouvement Emmaüs face à un comportement indigne d’un élu de la République s’inscrit dans la plus pure tradition des coups de gueule de l’Abbé Pierre. Des bancs sous cages d’Angoulême à l’instrumentalisation des repas servis à la cantine, les dérapages du personnel politique sont légion alors même que les signes de dislocation de la société sont bien réels.
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En mai dernier, Robert Ménard avait affirmé sur France 2 dans l’émission Mots croisés qu’il était en mesure de donner des statistiques sur le nombre d’enfants supposés musulmans dans ses écoles, en se basant sur leur prénom. “Pardon de vous le dire que les prénoms disent les confessions” avait-il élégamment ajouté. Une déclaration qui fait scandale, encore plus dans la bouche du fils d’un membre actif de l’OAS.
Le cowboy de l’Hérault était ensuite revenu péniblement sur ses déclarations difficiles à assumer dans un communiqué précisant qu’il n’existait pas de fichiers d’enfants scolarisés dans les écoles publiques de sa ville. Une déclaration totalement contradictoire.
En février dernier, Robert Ménard autorisait la police municipale de sa ville à porter des armes à feu et le faisait savoir dans une campagne publicitaire agressive. Seule certitude : l’ancien président de Reporters Sans Frontières n’est donc pas prêt d’arrêter de susciter la polémique.
Pour lire la totalité de la réponse d’Emmaüs à Robert Ménard, direction le site de l’association.