Le 22 février, l’agence spatiale américaine annoncera “une découverte au-delà de notre système solaire”. Pas d’aliens en vue, mais des exoplanètes.
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La Nasa parviendra-t-elle a surpasser la performance de sa dernière conférence de presse sur les planètes étrangères à notre système solaire, en mai dernier, lors de laquelle elle avait annoncé la découverte d’un bon millier de nouvelles planètes hors de notre voisinage céleste ? Pas sûr, mais l’agence américaine vient néanmoins d’annoncer la tenue d’une nouvelle rencontre avec la presse sur le sujet le 22 février, pour présenter “des nouvelles découvertes” communiquées à la revue Nature mais maintenues sous embargo.
Les informations étant livrées à la pipette, difficile d’en savoir plus pour le moment, même si le teasing anormal de l’agence laisse supposer l’annonce de la découverte d’une exoplanète potentiellement capable d’abriter la vie en son sein. Pour ce faire, le corps doit être situé en “zone d’habitabilité”, soit pile à la bonne distance de son étoile, sans quoi toute vie serait instantanément gelée ou brûlée vive. Et si, depuis le déploiement du télescope Kepler et de son mécanisme de balayage de l’Univers spécialement dédié à la détection d’exoplanètes, celles-ci sont devenues presque banales, elles sont beaucoup plus précieuses si elles se trouvent dans ladite zone d’habitabilité : sur les 1 284 planètes découvertes par Kepler en mai, seules neuf avaient le CV suffisant pour accueillir la vie.
Les exoplanètes sont rares et difficiles à observer
Ainsi, sur les 3 449 exoplanètes dégotées sur 2 577 systèmes solaires avoisinants, 348 sont considérées semblables à la Terre – à vous de considérer la portée de ce chiffre. De fait, les exoplanètes sont rares et difficiles à observer, jusqu’à notre propre système solaire : ça peut paraître incroyable tant le progrès scientifique est aujourd’hui banalisé, mais de récentes études ont poussé la communauté des astronomes à s’interroger sur l’existence d’une neuvième planète dans notre voisinage immédiat. N’ayant encore rien trouvé, la Nasa s’est tournée vers la puissance de feu du crowdsourcing en rendant publiques les données de détection de ses télescopes afin que quiconque puisse s’amuser à scruter l’infinie profondeur du cosmos à la recherche d’un petit morceau de roche inconnu à la dérive. Un paradoxe total alors que mercredi, nous aurons probablement quelques bonnes nouvelles venues de l’autre bout de la galaxie.