0,17% de chance d’être sélectionné
L’agence américaine, qui entretient activement sa nouvelle popularité auprès de l’opinion à grands efforts d’annonces fracassantes (ce 5 novembre, on a ainsi appris, ta-daaaa, pourquoi l’atmosphère de Mars avait brusquement disparu : les vents solaires ont tout vaporisé), veut ainsi préparer son grand retour dans la course à l’exploration spatiale et s’arranger pour que la première botte à fouler le sol martien soit, d’ici 2030, américaine. Le mois dernier, l’agence publiait ainsi un rapport de 34 pages détaillant les différentes phases du projet, rendant un peu plus concret l’espoir d’assister à une colonisation martienne.
Si l’excitation de ces derniers mois peut laisser croire qu’il fait bon être cosmonaute en 2015, il n’en est rien : comme le rappelle Quartz, la fin de la Guerre Froide aura signé la fin du budget pharaonique de la Nasa, et les 149 cosmonautes actifs des années 2000 ne sont plus qu’un lointain souvenir. Aujourd’hui, ils ne sont que 47. Malgré tout, la profession fait toujours autant fantasmer : lors de sa dernière campagne de recrutement, en 2008, la Nasa avait reçu 6000 candidatures… pour moins de 10 postes. Un taux d’acceptation de 0,17%, précise Wired.
Pour ceux que ces chiffres ne rebutent pas, sachez que l’Agence spatiale européenne (Esa) organise elle aussi de temps à autre des opérations de recrutement. La dernière, organisée en 2008, avait attiré 8000 candidats… pour six astronautes sélectionnés.
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