Le zoo d’Amnéville (Moselle), est heureux d’accueillir Bayami, un bébé femelle de la sous-espèce des rhinocéros blancs du Sud, originaire d’Afrique australe. Dans la nature, il ne reste plus que 20 000 individus dans le monde.
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La naissance de Bayami, bébé rhinocéros blanc femelle de 40 kilos, au début du mois dans le parc zoologique d’Amnéville, est un heureux événement car son espèce peine à se reproduire en captivité.
Originaire de plusieurs pays d’Afrique de l’Est et centrale, la sous-espèce des rhinocéros blancs du Sud est en danger critique d’extinction, avec seulement 20 000 individus à l’état sauvage. D’autre part, l’extinction totale du rhinocéros blanc du Nord, autre sous-espèce du rhinocéros blanc, est imminente : il ne reste plus que trois individus dans une réserve au Kenya, trop âgés pour se reproduire.
Un ivoire plus cher que l’or
Ces animaux sauvages sont victimes d’un braconnage féroce à cause de leurs cornes, qui se revendent à prix d’or au marché noir. Une aubaine pour les trafiquants : en 2013, la corne de rhinocéros valait 57 000 euros le kilo, soit deux fois plus cher que l’or selon Florian Kirchner chargé du programme “espèces” à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), interrogé par le site Jeune Afrique.
Ces animaux sont particulièrement recherchés en Asie pour les propriétés supposées de leurs cornes en ivoire. Elles sont souvent utilisées en poudre dans certaines médecines traditionnelles pour soigner tout un tas de maux, du rhumatisme jusqu’au cancer, ou comme remèdes aphrodisiaques. Des vertus en réalité inexistantes, selon toutes les études scientifiques menées sur le sujet.
Chaque naissance d’un nouveau spécimen de rhinocéros blanc est donc un véritable signe d’espoir pour l’espèce menacée d’extinction.