“Lorsque des personnes des deux genres s’adonnent à leurs penchants polygames tout en vivant dans une tradition monogame, ils sont infidèles à leurs valeurs socioculturelles, mais pas à leur biologie.”
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Bien que des travaux précédents estiment que le nombre d’espèces monogames chez les mammifères est compris entre 3 et 5 %, la question reste compliquée. Les chercheurs, comme David P. Barash, ont l’impression que les humains sont censés être plus monogames du point de vue social que du point de vue sexuel, ce qui expliquerait pourquoi beaucoup de gens on tendance à coucher ailleurs en parallèle de leur vie de couple.
Malgré cela, il n’existe aucune règle d’or. Si certains optent en effet pour des relations monogames à très long terme (genre, la vie), pour d’autres avoir quelques plans cul réguliers semblera plus naturel .
Selon Live Science, il y aurait en fait deux sortes de personnes : ceux qui valorisent avant tout la fidélité et ceux qui ont des tendances polygames. Mais Barash estime que beaucoup de gens oscillent entre ces deux pôles.
Si avoir des relations avec d’autres personnes que son conjoint est très mal vu dans une société qui considère la polygamie et le polyamour comme des formes d’adultère, les arguments soulevés par Barash et d’autres permettent d’expliquer pourquoi il est assez improbable de n’avoir qu’un seul partenaire sexuel.
Alors si d’autres indices viennent confirmer que la monogamie n’est qu’une construction sociale, va-t-on évoluer vers une société où s’épanouiront les amours libres et où le nombre de mariages déclinera ? Ou le nombre de conjoints trompés ne fera-t-il qu’augmenter indéfiniment ? Quoi qu’il en soit, c’est une mauvaise nouvelle pour ceux qui sont des monogames convaincus, et une bonne pour ceux qui sont un peu chauds et aiment coucher à droite à gauche.
Traduit de l’anglais par Dario