Alors que la compétition internationale s’apprête à chambouler la vie des habitants Rio de Janeiro, le maire de la ville se dit prêt à accueillir aussi des Pokémon.
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Imaginez un peu le scénario : vous êtes dans les tribunes du stade Nilton-Santos de Rio, tandis que la grande messe sportive des Jeux Olympiques est sur le point de se conclure en ce 21 août. Il ne reste qu’une épreuve, la finale du 4×400 mètres hommes. Trois minutes durant, le stade va retenir son souffle pour cette ultime course. Et là, avant que l’épreuve ne démarre, un Sulfura apparaît sur l’écran de votre portable. Que faire ? Vivre l’histoire ou chopper un Pokémon légendaire ?
Évidemment la question ne se pose pas (voulez-vous vraiment rater ce Sulfura ?), et encore moins pour l’instant puisque Pokémon Go, qu’on ne vous présente plus, n’est disponible qu’en Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis et Allemagne. Même le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, s’en émeut. Le 13 juillet, il a posté sur sa page Facebook un appel à Nintendo pour que les “pockets monsters” envahissent la célèbre ville brésilienne.
“Bonjour, Nintendo ! Il reste 23 jours avant les Jeux Olympiques de Rio 2016. Le monde entier va venir ici. Venez aussi ! #VilleOlympique #Rio2016 #PokémonNestPasAuBrésil”
Pour l’édile, avec les quelques 500 000 visiteurs attendus, sans parler des touristes habituels et des cariocas, Nintendo aurait tout intérêt à lancer l’application en Amérique Latine d’ici l’ouverture des JO, le 5 août prochain.
Enfin, vu le carton de Pokémon Go, il n’est pas certain que l’entreprise japonaise ait besoin de cela. On a néanmoins hâte de voir le hashtag #PokemonWhileOlympics apparaître et voir des flopées de Pokémon sauvages s’incruster dans chacune des épreuves.