Un groupe de militants antifascistes s’est installé dans un manoir vide possédé par un milliardaire russe.
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Situé à Belgravia, aux confins des quartiers les plus chics de l’ouest londonien, la valeur de ce palais est estimée à plus de 17 millions d’euros. Il était inoccupé depuis plus de deux ans. Avant que les squatteurs n’arrivent, c’est la seule forme de vie observée dans cette immeuble depuis son achat par l’oligarque russe Andrey Goncharenko en 2014.
Non content de cette nouvelle, les squatteurs ont l’intention de transformer l’endroit en refuge pour SDF.
Des photos récentes de l’extérieur de l’immeuble montrent que les squatteur ont tendu une bannière qui proclame que c’est le siège de “l’anti-gouvernement des États-Unis en exil”. On y voit également le drapeau noir de l’Antifaschistische Aktion, un réseau de groupes antifas européens.
On dit même que Lauri Love a visité le bâtiment. Ce fugitif, menacé d’extradition et de prison à vie aux USA pour avoir piraté des données du FBI et de la NASA, a en effet posté des photos du site sur son compte Twitter.
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D’après The Telegraph, il s’agit de l’un des quatre manoirs achetés par cet oligarque en trois ans. Pour l’un de ces immeubles, situés à Regent’s Park, Andrey Goncharenko a déboursé la coquette somme de 150 millions d’euros. Un certain mystère entoure l’enrichissement de cet oligarque russe. D’après le Daily Mail, c’est par son activité de promoteur immobilier, de constructeur de route et de foresterie qu’Andrey Goncharenko aurait accédé à cette richesse pléthorique.
Pendant ce temps-là, plus de 4134 personnes dorment dans la rue tous les soirs au Royaume-Uni en 2016. On peut presque tous les loger dans les propriétés vides de ce milliardaire.
Cette disparité de richesse a poussé les squatteurs à vouloir ouvrir un abri pour les clochards en plein milieu d’une zone pleine d’opulence. Les coupes budgétaires du parti conservateur continuent et ont encore diminué le budget consacré à l’aide sociale. Et évidemment, jamais personne n’envisage de réquisitionner les lieux vides.