Être asexuel en 2015 génère encore de la confusion et intrigue. Le sexe est un sujet quotidien : on nous dicte ses standards, comment il doit être. Mais qu’en est-il de ceux qui ne sont juste pas intéressés par le sexe ? Nous avons reçu cette lettre ouverte écrite par un asexuel de 38 ans en réponse à cet article.
“Hé, salut ! Ça va ? T’as vu l’autre qui était NUE hier soir à la télé ? C’était trop cool !”
Voici une lettre à propos de l’asexualité. Personnellement, en tant qu’ancien biologiste professionnel, je pense que ce terme est mal choisi car “sexuel” se réfère à la reproduction. Le dictionnaire définit l’asexualité ainsi :
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Nom : asexuel ; pluriel : asexués.
1. une personne qui n’a ni sentiments ni désirs sexuels.
Pour moi, me toucher le bras peut signifier plus que d’avoir mon pénis dans le vagin d’une fille.
Être asexuel n’est pas un choix pour certains. Ça l’est pour d’autres. Mais souvent, c’est juste une partie de notre identité.
Être asexuel n’est pas un choix pour certains. Ça l’est pour d’autres. Mais souvent, c’est juste une partie de notre identité. Je me considère personnellement comme étant asexuel. Ça ne veut pas dire que je ne peux pas aimer, ni que je ne me sens pas concerné par mes semblables, ni que je suis incapable d’avoir une relation intime. Je demande juste aux autres de m’accepter comme je suis.
Je n’ai pas choisi l’asexualité. Je ne fais qu’ÊTRE. Le manque de compréhension m’a souvent bouleversé par le passé. Plus grave encore, la société considère que je DOIS “toujours être partant” parce que je suis un homme.
Il n’y a rien de pire que de porter des chaussures à la mauvaise taille. Et d’essayer de marcher avec pendant des kilomètres et des kilomètres. Les meilleurs moment de ma vie, je les dois à la musique, lorsque je joue, et aux autres choses qui ne sont pas rattachées au sexe. Je suis heureux que vous ayez lu ceci jusqu’à la fin.
J’espère un jour être accepté pour qui je suis.
Mille mercis,
Adam. (Pseudonyme)