En marge du sommet du G20 qui se déroule ces 4 et 5 septembre dans la ville de Hangzhou (Chine), les États-Unis et la Chine – les deux plus gros pollueurs de la planète – ont ratifié l’accord de Paris sur le climat.
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Le président Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping ont annoncé ensemble leur ratification de l’accord de Paris sur le climat, conclu en décembre dernier à l’issue de la COP21. Une déclaration conjointe et inattendue de la part des deux chefs d’État, que l’on n’attendait pas forcément sur ce terrain-là lors du G20.
Ils engagent ainsi leurs nations à contenir le réchauffement climatique en dessous du seuil critique des +2 degrés, voire +1,5 degré (par rapport à l’ère préindustrielle) d’ici 2100. Une excellente nouvelle lorsque l’on sait que les deux pays représentent à eux deux 40 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales.
Les grandes nations se mouillent
Si 175 pays ont signé l’accord de Paris en avril dernier à New York, chaque nation doit ensuite ratifier le texte selon ses propres modalités. Ainsi, l’accord n’entrera en vigueur qu’une fois ratifié par au moins 55 pays représentant 55 % des émissions de gaz à effets de serre à l’échelle mondiale.
Or jusqu’à présent, seuls 24 pays étaient allés au bout du processus, notamment les petits États insulaires menacés par la montée des eaux, et responsables d’à peine 1 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. La France elle, avait été la première puissance industrielle et le premier pays européen à ratifier l’accord en mai dernier.
Tout s’accélère donc avec la ratification du texte par les grandes puissances que sont la Chine et les États-Unis. À noter que depuis la cérémonie d’ouverture à la signature de New York, les pays disposent d’un an pour parapher le texte. À quand le grand saut de la Russie et de l’Inde?