Un premier rapport prévu cet été
Evidemment, construire une montagne n’est pas chose aisée. Comme l’explique Roelof Bruintjes, scientifique et chercheur qui dirige le Centre nationale de recherche atmosphérique américain (NCAR), dans les colonnes du site Arabian Business :
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“Nous sommes encore en train de faire des ajustements, donc nous sommes en train de calculer toutes les questions de hauteurs, de largeurs et de lieux [en même temps que] nous étudions la climatologie locale”.
Monsieur Bruintjes se veut encourageant sur l’avancée du projet, annonçant un premier rapport cet été. La détermination des acteurs pour le faire aboutir n’est donc pas à mettre en doute, même si des questions de coûts pourraient être un frein à son développement :
“Si [le projet] est trop cher pour [le gouvernement], clairement il ne verra pas le jour, mais cela leur donne déjà un aperçu des alternatives possibles dans le futur […]. Si cela aboutit, la deuxième étape passera par une entreprise d’ingénierie qui établira sa faisabilité.”
Quoi qu’il en soit, le gouvernement des EAU semble déterminé à étudier de près la piste de l’ensemencement de nuages, une méthode pour laquelle il a déjà alloué 558 000 dollars (488 000 euros) de recherches pour la seule année 2015. Mais la construction d’un montagne artificielle coûterait quant à elle une centaine de milliards de dollars selon des estimations rapportées par le site Motherboard, un différentiel non négligeable donc.