Dans le nouveau trailer de The Revenant, Leonardo DiCaprio n’est pas au bout de ses peines.
La tension monte. Le 17 juillet dernier, le premier trailer de The Revenant tombait. Des plans séquences en pagaille, un Leonardo DiCaprio habité et le Britannique Tom Hardy dans les parages : le nouveau projet d’Alejandro Gonzalez Iñarritu frappait fort. À la bouche des médias, le mot “Oscar”, pour la performance très attendue de l’acteur américain, dernièrement vu dans Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese.
Si la première bande-annonce entendait illustrer l’ambiance de folie qui parcourait The Revenant, la deuxième, tout aussi impressionnante, suit le cours de l’histoire. Soit celle de Hugh Glass, incarné par Leonardo DiCaprio, un trappeur américain du début du 19ème siècle attaqué par un grizzly et laissé pour mort par ses coéquipiers. Il dut alors parcourir plus de 300 kilomètres pour retrouver la civilisation puis ses anciens “amis” pour se venger.
L’acteur américain est de tous les plans, seul dans la nature, la vengeance dans les yeux. Et pourquoi pas bientôt un Oscar dans ces derniers ?
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Un tournage à la lumière… des problèmes
Pour The Revenant, c’est en compagnie de son chef opérateur Emmanuel Lubezki que Alejandro Gonzalez Iñarritu s’est lancé dans un défi assez inhabituel: tourner l’intégralité du film en extérieur, au Canada. Cela pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, pour retranscrire le mieux possible le décor dans lequel s’est déroulée l’histoire, dans une nature préservée, mais aussi pour utiliser la lumière naturelle. Il faut donc une organisation militaire pour pouvoir capter la luminosité avant qu’elle ne change, et tourner que quelques heures par jours.
Mais le réalisateur aime prendre des risques, comme il l’avait expliqué à Entertainment Weekly :
C’est très expérimental mais je suis devenu accro à ce type de projet “ou ça passe ou ça casse”. Avec un tel défi, soit on se plante complètement, soit on a une surprise magnifique. On est tous à fond pour y arriver.
Le résultat est un film qui a explosé son budget (135 millions de dollars pour 95 à l’origine), dans des conditions difficiles (parfois par moins 40, dans la neige) et avec un réalisateur perfectionniste, ne sachant pas toujours ce qu’il voulait, remettant en cause ses premières idées pour mieux innover et tournant les scènes de manière chronologique. Un tournage dur pour un film… qui doit l’être tout autant.