L’Assemblée nationale paritaire n’est pas pour demain
Du côté du Front national, les Décodeurs révèlent que les femmes sont désavantagées dans des proportions presque similaires à celles constatées chez les Républicains. Dans les meilleures circonscriptions du FN – celles où le parti a obtenu 27,3 % des voix ou plus –, on ne compte que 35 % de candidates. C’est donc aux hommes de récupérer le gros du gâteau, et donc le plus de chances d’accéder à la députation.
Bonnes élèves, La France insoumise et La République en marche respectent presque la parité. Les candidates FI sont ainsi 40 % à avoir été investies dans les circonscriptions où Jean-Luc Mélenchon a réalisé ses meilleurs scores, et il y a plus d’hommes dans celles où le mouvement n’a pratiquement aucune chance de l’emporter (52 %). Enfin, LRM laisse apparaître un bilan en demi-teinte. Comme le rappellent les Décodeurs, le mouvement d’Emmanuel Macron est celui qui envoie le plus de femmes dans les circonscriptions très favorables (48 %). Mais ici encore, elles sont une large majorité à écoper de celles où les chances de victoires sont les plus minces, pour ne pas dire nulles (60 %). Bref, l’Assemblée nationale paritaire, ce n’est pas pour demain.
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