Le centenaire était un moment clé pour la Corée du Nord. C’était important pour le régime de montrer les célébrations au monde. C’est pour ça qu’ils ont ouvert les portes pendant quelques jours. Pendant cette courte période, des photographes de tous les pays ont eu l’occasion de se rendre en Corée du Nord.
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Sur le blog de World Photography Organization, Ilya Pitalev raconte la manière dont se sont déroulées les différentes prises de vue qu’il a pu effectuer pendant son voyage.
Mais aussi ses intentions avant d’aller à la rencontre de l’une des sociétés les plus fermées au monde, donc l’une des plus mystérieuses :
Je voulais montrer que les nord-coréens vivent dans un monde “séparé” du nôtre, difficile à comprendre quand on n’est pas dans le pays. C’est une société qui vit dans la foi du communisme et de leurs leaders. Les magasins sont vides, les gens souffrent. Et ils n’imaginent pas le monde différemment. Comment vivent-ils, peuvent-ils être heureux, quel sens à la vie pour eux ? Voilà les questions que je me posais. Je n’ai toujours pas de réponses définitives et j’espère retourner là-bas pour éclaircir tout cela.
Ilya Pitalex ne s’attendait à pas grand chose. Cela donne à ces clichés une force narrative : montrer la tension entre la puissance homogénéisatrice du régime et les individualités.