Redonnons ses lettres de noblesse au meilleur allié des apéros d’été.
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Non, le rosé n’est pas un mélange de vin rouge et de vin blanc. Non, le rosé ne demande pas seulement à être bu en piscine. Oui, le rosé peut être innovant, intéressant et surtout BON. Malgré son image de vin de soif, le rosé ne mérite pas que vous l’allongiez au sirop de pamplemousse.
Alors Jamy, le rosé, comment ça marche ?
La réponse à cette question est extrêmement simple : le rosé est un vin produit à partir de raisin noir à pulpe blanche, comme le vin rouge. Lors de la macération, plus ou moins longue, la peau du raisin donne sa couleur au futur vin. Il existe deux méthodes : celle du pressurage direct, où l’on écrase tout de suite le raisin, et celle de la saignée, où on laisse macérer les grains puis vide une partie de la cuve pour faire du rosé, quand le reste sera destiné à la préparation de vin rouge. La méthode de pressurage direct à la manière d’un vin blanc est considérée comme la meilleure pour proposer un rosé de qualité et lui retire par la même occasion l’image de parent pauvre du vin rouge.
Le rosé ne mérite pas vos glaçons
Pauvre rosé, qu’on assassine de glaçons, pratique qui ne vous viendrait sans doute pas à l’esprit avec un vin blanc, pourtant servi à la même température. Diluer le travail des vignerons dans une dose d’eau supplémentaire, quelle idée, surtout quand on peut aujourd’hui facilement garder une bouteille bien fraîche dans un seau à champagne ou bien calée dans un frigo glacé. La meilleure technique pour avoir une bouteille bien fraîche ? L’entourer d’un linge humide avant de la réserver au frais puis la placer dans un grand volume d’eau glacée une fois ouverte.
Laissez-vous tenter par le naturel
Ce n’est pas qu’une histoire de mode, le vin naturel, élixir que l’on retrouve ces temps-ci sur toutes les tables des restaurateurs et autres jeunes amateurs de raisin fermenté, peut aussi vous surprendre côté rosé. Pour preuve, c’est le vin fétiche d’Action Bronson. Sans sucre ni sulfites ajoutés, les bouteilles naturelles peuvent effrayer au premier abord. Avec un peu de chance et de patience, vous pourrez passer outre les résidus et autres délais d’aération pour déguster de vraies merveilles. Plus fragile que les vins classiques, le rosé naturel peut réserver de désagréables surprises si l’on tombe sur une mauvaise bouteille, mais quand la magie opère, ces crus délivrent une palette de saveurs incroyables et inédites.
Notre sélection de rosés à tester (avec modération) :
- Rosé d’un jour de Mark Angeli (naturel)
- Pompon rosé – Mas de la Fontronde (naturel)
- Domaine de La Chappe – Thomas rosé 2014 (naturel)
- Miraval – côtes de Provence (le vin des Brangelina !)
- M de Minuty 2015
- Château La Coste