Un Britannique résidant à Pékin a filmé le dernier épisode de pollution qui a frappé la capitale chinoise, le 2 janvier, réalisant un time-lapse qui fait peur à voir.
À voir aussi sur Konbini
Chargement du twitt...
“Une vague de smog ‘AQI400+’ vient de déferler sur Pékin – en 20 minutes.”
Décidément, la Chine n’en finit plus de disparaître sous des nuages de pollution. Alors que le dernier épisode “d’airpocalypse” ayant frappé le pays remonte à seulement quelques semaines, un nouveau voile de brume s’est abattu sur Pékin en début de semaine. Un Britannique travaillant sur place a enregistré le brouillard de particules fines qui a envahi le centre ville pendant 20 minutes, ce qui lui a permis de réaliser une vidéo de 12 secondes en accéléré qui a depuis été partagée des dizaines de milliers de fois sur Internet.
Bien que le smog soit impressionnant, il n’a fait l’objet “que” d’une alerte orange par les autorités chinoises et non d’une alerte rouge, rapporte le journal singapourien The Straits Times. Selon Chas Pope, l’auteur de la vidéo, l’indice de “qualité” de l’air était de 400 (AQI 400+), l’un des pires scores que peut afficher le baromètre utilisé par les autorités chinoises, avec des concentrations de particules fines de 500 microgrammes par mètre cube (µg/m3), alors que l’Organisation Mondiale de la Santé fixe le seuil de danger à 25 µg/m3.
Le tweet de Chas Pope a été partagé 1 600 fois, liké 1 300 fois et repris par de grands médias internationaux comme le New York Times ou CNN. En revanche, il n’a pas pu partager sa vidéo sur Weibo, le réseau social leader en Chine utilisé par 500 millions d’internautes : le nuage de pollution semblerait faire l’objet d’une certaine censure. Toute vérité n’est pas bonne à montrer dans l’empire du Milieu.
Chargement du twitt...
“Alors en fait, je ne suis pas parvenu à uploader ma vidéo du time-lapse du smog sur Weibo #airpocalypse #censure.”