This Van Gogh is unavailable for loan to the WH living quarters, the Guggenheim told the Trumps, per @washingtonpost. Consolation offer was flush with gold. ... https://t.co/2q8t52Hwzx pic.twitter.com/2Qht9ROpWQ
— Alexis Simendinger (@ASimendinger) January 25, 2018
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Traduction : “Ce Van Gogh n’est pas disponible pour un prêt à la Maison-Blanche, a répondu le Guggenheim aux Trump, selon le Washington Post. En compensation, le musée propose une idée en or…”
Le Washington Post vient tout juste de mettre la main sur le mail de réponse que Nancy Spector, la conservatrice en chef du musée, a envoyé à la Maison-Blanche en septembre dernier. Après avoir expliqué que l’œuvre de Van Gogh “ne peut être déplacée qu’en de très rares occasions“, elle poursuit en formulant une offre d’une ironie savoureuse :
“Par chance, une œuvre merveilleuse du célèbre artiste italien contemporain Maurizio Cattelan cesse d’être exposée aujourd’hui après un an d’installation au Guggenheim, et l’artiste souhaiterait l’offrir à la Maison-Blanche pour un prêt à long terme.
C’est une cuvette en or pur de 18 carats, qui a généreusement été installée dans nos toilettes publiques pour que tout un chacun puisse l’utiliser.”
Baptisée “America”, l’œuvre en question est décrite par son créateur comme “de l’art digne des 1 % [les plus riches] pour les 99 %“. En septembre 2016, le communiqué de presse qui précédait le début de l’exposition affirmait :
“L’esthétique de ce ‘trône’ rappelle particulièrement la surabondance de dorure du parc immobilier et des résidences privées de Trump. Si Maurizio Cattelan confirme qu’il n’aurait pu imaginer l’accession au pouvoir de Trump quand il a conçu cette œuvre, il déclare qu’il y avait probablement quelque chose dans l’air.”
La Maison-Blanche n’a fait aucun commentaire sur le sujet, tandis que l’artiste italien s’est montré laconique avec le Washington Post, soulignant seulement qu’il s’agit “d’un sujet très délicat“. Pour sa part, Nancy Spector, qui n’a jamais caché son point de vue sur le président, a également refusé de commenter son geste, aussi téméraire soit-il.
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet