Dépression. Se dit d’un état pathologique marqué par une tristesse avec douleur morale, une perte de l’estime de soi, un ralentissement psychomoteur. Une véritable maladie somme toute. Pourtant, ce mal est souvent incompris, ignoré et de fait, non soigné. Afin de prendre en compte ce constat alarmant, l’Angleterre a lancé la première thérapie gratuite pour tous.
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La dépression touche peut-être votre voisine qui vient de se marier, votre amie qui semble avoir la vie la plus palpitante du monde sur Instagram ou encore votre collègue qui vient d’être promu. Mais ça ne se voit pas ou du moins, vous ne le savez pas. Pour l’organisation mondiale de la santé (OMS) : “La dépression est la première cause d’incapacité dans le monde et contribue fortement à la charge mondiale de la maladie.” De nombreuses célébrités, de Jim Carrey à Cara Delevingne ou encore Angelina Jolie, ont dit en souffrir ou en avoir souffert. Mais rien n’y fait, le tabou autour de cette maladie continue de régner. Et trop de gens n’obtiennent pas l’aide dont ils ont besoin. La triste vérité, c’est que la thérapie reste un luxe pour certains. Et ce, même lorsque l’on est assuré.
C’est en partant de ce constat que le gouvernement anglais a trouvé une partie de la solution : l’offrir à tout le monde. Partout dans le pays, les cliniques proposent une thérapie verbale gratuite à qui le demande et ce, que le but soit de guérir une dépression, soulager l’anxiété ou traiter toute autre maladie mentale. Cette expérimentation unique en son genre, grande première dans le monde, s’est d’abord concentrée en Angleterre mais elle devrait être bientôt étendue à tout le Royaume-Uni. D’après le New York Times, presque un million de personnes en bénéficient par an, un chiffre qui trahit un besoin évident.
Cette mesure s’ajoute à la campagne de sensibilisation aux troubles de la santé mentale conduite par Kate Middleton, le prince William et le prince Harry. L’idée ? Détruire les préjugés qu’il y a autour des problèmes de santé mentale et rappeler qu’il est important de ne pas garder ses pensées dépressives ou ses angoisses pour soi. Au-delà de convier des personnalités publiques à parler de leur alcoolisme, de leurs épisodes dépressifs et de leurs traumatismes, les deux princes eux-mêmes se sont aussi exprimés sur les difficultés qu’ils avaient rencontrées lors de la mort de leur maman, la princesse Diana.
Des initiatives qu’il serait bon de copier.