La branche asiatique de l’association qui lutte contre la cruauté faite aux animaux a prévu une surprise bien gore pour nous rappeler que derrière le cuir, il y a des êtres vivants.
La plupart d’entre nous ne se pose pas vraiment de question sur la fabrication des accessoires en cuir, même si on se doute qu’il y a une bonne dose de cruauté derrière. Pour changer cet aveuglement, la Peta Asie s’est alliée à l’agence de pub Ogilvy & Mather de Bangkok pour concevoir un faux pop-up store d’accessoires de luxe dans l’un des centres commerciaux les plus en vogue de la capitale thaïlandaise.
Vue de l’extérieur, la boutique a l’air tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais, en s’approchant, le visiteur est saisi par une surprise pas du tout appétissante.
Les accessoires en cuir, à l’apparence banale, que l’on trouve en présentation recèlent un secret terrifiant : à l’intérieur, ils ont été remplis de chair, de sang et même d’un cœur battant d’animal — factices bien sûr.
Pour fabriquer un sac à main standard, quatre crocodiles sont nécessaires. Ceux-ci sont élevés dans des conditions atroces, entassés dans des réservoirs ou des étangs putrides avant d’être abattus d’une balle, ou bien martelés de coups jusqu’à ce que leur colonne vertébrale se fracasse.
D’après la Peta, 700 000 crocodiles et 440 000 pythons – aux souffrances tout aussi terribles – sont élevés chaque année à cette fin en Asie.
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Traduit de l’anglais par Dario