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Il existe des mélancolies que l’on aime voir à l’écran, des spleens dont la douce langueur évoquent les longues après-midi à regarder la pluie qui tombe, bien abrité sous le toit d’une véranda face à une baie vitrée. Et cette chaude brume, Petite Noir l’a en lui.
Pour les présentations : Yannick Ilunga, aka Petite Noir, auteur, compositeur, interprète, né à Bruxelles de parents congolais mais dont la musique transpire l’Afrique du Sud et plus particulièrement la brûlante scène de Cape Town, dont Die Antwoord esst un des éléments abrasifs. Pour expliquer sa musique, l’intéressé parle de lui-même de “Noir Wave”, à la jonction entre Joy Division, la scène hip-hop américaine et les compositions électroniques. Très peu arrivent à réaliser pareil mélange avec succès.
Mais lui le fait. Après deux singles sortis au cours de l’année qui vient de s’écouler, Petite Noir publie son premier EP sur Domino Records. Un titre original, trois remix. Et c’est à la chanson “Noirse” (on peut la commander par ici) que revient la lourde tâche de propager la bonne parole pour sa première “véritable sortie”.
Et le titre ne déçoit pas. Symbolique de l’esthétique de l’artiste, elle remplit parfaitement son rôle d’ambassadrice de Petite Noir aidée par un clip inspiré et réalisé par Tim Main. Regard sombre, quasi mutisme, jambe de coton et mouvement lent : son apparition à l’image fait habilement le contrepoint d’une chanson lumineuse et dynamique.
Petite Noir – Noirse
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